Le syndrome de la bandelette ilio tibiale.

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une inflammation de la face latérale du genou due au contact répété de la la bandelette ilio tibiale (un tendon) contre la face latérale osseuse du condyle latéral du fémur au genou lors des mouvements de flexion extension répétés. Cette affection touche particulièrement les coureurs d’endurance.

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En IRM, l’aspect est typique avec l’apparition d’une bursite interposée entre bandelette et condyle latéral.

Les lésions de la coiffe des rotateurs.

Il s’agit de la pathologie la plus fréquente de l’épaule après 50 ans.

1. Anatomie de la coiffe des rotateurs.

La coiffe des rotateurs est un ensemble de tendons (structure tissulaire reliant un corps musculaire à l’os) qui, en se reliant,  forme une coiffe au dessus de l’articulation scapulo-humérale. Les muscles de la coiffe partent de l’omoplate (scapula) et se dirigent vers l’humérus.
La coiffe des rotateurs comprend les tendons des muscles :
– supra épineux
– infra épineux
– petit rond
– sous scapulaire
auxquels on ajoute le tendon de la longue portion du biceps.

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2. Les lésions de la coiffe des rotateurs.

La coiffe des rotateurs peut être le siège de lésion qui vont de la simple tendinopathie à la rupture complète du tendon avec rétraction. La lésion peut ne concerner qu’un seul des tendons de la coiffe des rotateurs, le plus souvent le tendon supra épineux, parfois deux tendons, supra et infra épineux ou même trois tendons, supra, infra épineux et sub scapulaire. Le sub scapulaire peut être le siège d’une lésion traumatique isolée. Le tendon petit rond est le plus souvent épargné.

En cas de rupture, on distingue les ruptures partielles qui ne concernent pas toute l’épaisseur du tendon et les ruptures perforantes (transfixiantes) qui concernent toute l’épaisseur du tendon créant une communication entre l’articulation et la bourse sous acromio deltoïdienne qui recouvre les tendons.

2.1. Les ruptures partielles de la coiffe des rotateurs.

On appelle rupture partielle une rupture de tendon qui ne cocerne pas toute l’épaisseur du tendon. On distingue les ruptures partielles interstitielles qui ne concernent que la structure du tendon sans communication avec une face, les ruptures partielles profondes n’atteignant que la surface articulaire du tendon et les ruptures partielles superficielles atteignant la face « bursale ».

2.1.1. Les ruptures partielles interstitielles.

Il s’agit de fissures strictement intra tendineuses sans ouverture sur la face superficielle ou profonde.

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2.1.2. Les ruptures partielles superficielles.

Les ruptures partielles superficielles concernent la face supérieure du tendon au contact de la bourse sous acromio deltoïdienne.

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2.1.3. Les ruptures partielles profondes.

Les ruptures partielles profondes concernent la face inférieure du tendon au contact de la cavité articulaire.

2.2. Les ruptures perforantes ou transfixiantes.

Une rupture perforante (transfixiante) est une rupture qui perfore toute l’épaisseur du tendon. Lorsque la rupture présente une taille suffisante, il peut exister une rétraction du moignon tendineux proximal.

Goutallier et Bernajeau ont décrit 3 stades en fonction de la topographie du moignon tendineux.

IRM T2 avec effacement de graisse, plan frontal oblique. Rupture perforate (ou transfixiante) de stade 1 (Goutallier, Bernageau) du tendon supra épineux : rupture ne s’étendant pas au delà de l’aplomb du sommet de la tête humérale.

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3. L’amyotrophie.

L’amyotrophie est un facteur important dans les ruptures de coiffe. Elle peut intéresser l’ensemble des muscles en cas de rupture. Sa présence en cas de rupture complique une éventuelle chirurgie de réinsertion.

Il existe deux types d’amyotrophie en imagerie : la perte de volume et la dégénérescence graisseuse.

3.1. La perte de volume.

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3.2. La dégénérescence graisseuse.

degeneresc

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