L’os naviculaire accessoire.

Il s’agit d’un os surnuméraire localisé en arrière de la tubérosité postéro médiale du naviculaire. Il est le siège d’insertion du tendon tibial postérieur. Il est présent chez 4-21% de la population générale. Il est symptomatique à l’adolescence ou chez la femme de 40-50 ans. Il peut être la cause de douleurs par traction.

On note trois types d’os naviculaire :

Type 1

osnaviculaire1

Type 2

osnaviculaire2

Type 3

osnaviculaire3

Le traitement de l’os naviculaire accessoire douloureux est souvent chirurgical. La technique la plus souvent utilisée (Intervention de Kidner) consiste à réséquer l’os accessoire et de transposer l’insertion du tibial postérieur.
Nous avons aussi l’expérience d’infiltrations cortisonées de la synchondrose pouvant être bénéfiques.

navic

La capsulite rétractile.

La capsulite rétractile de l’épaule est une des principales causes de douleur d’épaule chez la femme de 50 ans. Cette maladie est aussi classiquement fréquente chez les diabétiques. Le mode d’installation est progressif, cette maladie peut être déclenchée par un traumatisme parfois mineur. Certains médicaments peuvent aussi le déclencher.

Cette maladie se caractérise par une inflammation de la capsule de l’articulation scapulo-humérale entraînant douleur et raideur. Il s’agit d’une maladie qui va guérir sans séquelle entre 12 et 24 mois après son début.

Le diagnostic est clinique dans la plupart des cas. Il n’est alors pas nécessaire de réaliser d’imagerie. Parfois, le diagnostic est plus difficile, surtout au début. Il peut être légitime de réaliser un examen d’imagerie. L’IRM est l’examen de choix.

capasulite-diabétique

Les fissures osseuses.

On distingue deux types de fissure osseuse : les fissures par insuffisance et les fissures par contrainte (fatigue ou stress).

  1. Les fissures par contrainte. 
    Les fissures par contrainte sont dues à des phénomènes de fatigue osseuse par surmenage.fissure
  2. Les fissures par insuffisance.

Les fissures par insuffisance sont fréquentes chez les femmes ménopausées sujettes à l’ostéoporose.

Dans certains cas, ces fissures peuvent être multiples et confluentes, mimer des zones d’infarctus comme chez cette femme de 60 ans sans antécédent notable.