Déchirure musculaire : les examens d’imagerie

Les deux examens d’imagerie utilisés pour les déchirures musculaires sont l’échographie et l’IRM.

L’échographie permet une analyse fine des fibres musculaires et de leurs éventuelles lésions. Elle met aussi en évidence les épanchements et collections hématiques. Enfin, elle permet une analyse de l’ hyperhémie locale.

L’IRM est un examen plus onéreux. Elle n’est indiquée qu’en cas d’insuffisance de l’échographie. Elle mettra en évidence de manière plus fine les lésions musculaires, les collections liquidiennes et les œdèmes. Elle ne permet cependant pas une analyse aussi fine de la fibre musculaire que l’échographie.

8 réflexions sur “Déchirure musculaire : les examens d’imagerie”

  1. Bonjour,

    J’ai 28 ans, et il y a 1 mois j’ai fait un grand écart au ski nautique.

    Résultat de l’IRM :
    L’étude montre une rupture au sein de la loge des ischio-jambiers avec rétraction musculo-
    tendineuse du semi tendineux avec rétraction sur plus de 7 cm hauteur. Présence d’un
    oedème et d’un épanchement périphérique.
    Par ailleurs, pas de modification des autres masses musculaires régionales, pas
    d’altération squelettique.
    Conclusion :
    Rupture musculo-tendineuse d’un élément des muscles ischio-jambiers, semi
    membraneux. Épanchement hématique régional prédominant en secteur moyen de la
    cuisse.

    Le médecin m’a recommandé seulement de me reposer pour au moins 3 mois. Mais devrais-je pas suivre un traitement kinésithérapeutique? Combien de temps pour pouvoir reprendre le sport (musculation) ? Est ce que je peux espérer être rétablie complètement dans 3 mois ? Quelle est la probabilité de récidive ?

    Merci beaucoup de votre retour,
    Cordialement

    1. Bonjour,
      Apparemment, il s’agit d’une désinsertion proximale du demi membraneux avec une rétraction importante.La cicatrisation spontanée de ce type de lésion peut être longue, supérieure à trois mois. Elle peut laisser des douleurs chroniques pendant un certain temps. Le plus souvent, il est possible progressivement de reprendre une activité sportive adaptée.
      Cordialement.

  2. Bonjour
    J’ai fait une chute (glissade et grand écart) qui a provoqué une déchirure musculaire diagnostiquée par le service des urgences le 9 novembre 2019. Une échographie faite 4 jours après laissée entendre une rupture possible mais le praticien n’a pas proposé d’IRM et ne m’a pas alertée plus que ça…
    J’ai suivi un protocole de kiné tres rapidement en premier lieu pour résorber un hématome très important (cuisse quasi noire pendant plus d’une semaine) puis stimulation électrique quasi quotidienne puis séance d’aquabiking. J’ai récupéré la marche apparemment sans boiter à ce jour même si je sens une réelle faiblesse de ma jambe droite et une impossibilité d’accélérer le pas. Je ne ressens pas de douleur à la marche si ce n’est une aggravation de la sciatique existante depuis plusiuers mois auparavant causée par une spondylolisthésis dégénérative importante (grade 2-L4-L5) suivie par ailleurs.
    Mon kiné m’a alertée sur un probable glissement des ischiosjambiers (visible pour lui à l’oeil nu!) et m’a conseillée une IRM que je viens de faire le 6 janvier à l’INSEP.
    Le résultat est alarmant : rupture haute complète des tendons ischiojambiers droits. Et en détail :  » avulsion proximale complète des deux tendons ischiojambiers sur l’apophyse avec rétractation tendineuse quantifiée à 6,5cm. Pas d »hématome résiduel. Aspect distendu des tendons conjoints et semi membraneux sous-jacents. Légère involution graisseuse débutante grade 1 des corps musculaires des semi membraneux, semi tendineux et biceps. Pas d’atteinte controlatérale. Pas d’autre anomalie décelable.
    Est-ce que je peux espérer recourir un jour ?
    Apparemment l’opération n’est plus en option… Que me reste-t-il pour espérer récupérer ?
    Merci pour votre réponse.
    PS : j’ai 61 ans mais suis active avec un passé sportif (jogging et natation + salle (step.. )

    1. Bonjour.
      La désinsertion complète proximale des tendons ischio-jambiers est un accident relativement fréquent. Si la pratique actuelle tend à essayer une réinsertion chirurgicale chez les athlètes de haut niveau et les sujets jeunes, chez les autres la tendance est plutôt d’essayer le traitement fonctionnel tout en sachant que cette désinsertion va produire une atrophie musculaire significative. Cela étant, dans notre expérience, même s’il reste une fragilité, la reprise d’une activité sportive de moyen niveau est à nouveau possible après quelques mois de rééducation.
      Cordialement.

  3. Bonjour, je me suis fait une déchirure au mollet gauche et suite à l’échographie, j’ai un décollement musculo-aponévrotique du gastrocnémien médical gauche associée à une déchirure partielle de la partie inférieure de celui- ci (20*12 mm). Je voudrais savoir combien de temp dois je rester au repos avant de faire des séance de kinésithérapie et si je dois garder mon mollet bandé.
    Merci pour la réponse que vous pourrez m’apporter.

    1. Bonjour.
      Il s’agit toujours du fameux tennis leg.
      Le facteur de gravité est l’apparition d’un hématome interposé entre gastrocnémien médial et soléaire rendant la cicatrisation longue, entre 3 et 6 mois. S’il n’existe pas d’hématome interposé, la lésion va cicatriser plus rapidement et le plus souvent en moins de 4 semaines.
      Cordialement.

      1. Bonjour. J’ai ressenti de vives douleurs pendant l’effort au sport au niveau de la partie basse de mes abdos sur des exercices de soulever. Mais sans me stopper net. J’ai fait d’autres exercices après pendant 45 min sans aucunes douleurs et même en terminant ma séance par du gainage et abdos. Le lendemain je me réveil avec une douleur très intense et localisé en bas à droite (le grand droit) comme un coup de poignard. J’ai laissé passer 4-5 jours et j’ai repris 2-3 séances d’entraînement (je n’aurais pas dû…). J’ai eu une aggravation de ma douleurs allant même jusqu’à l’aine droite et la vessie. J’ai bien entendu stopper le sport, le médecin m’a arrêtée 2 semaines. Depuis j’ai eu une réduction de mes symptômes mais je ne peux ni forcé ni rien faire j’ai envie de dire car c’est toujours très douloureux… Ce que je ne comprends c’est que l’échographie abdominale et vessie ne montre aucune déchirure musculaire ni même de lésion…
        J’ai toujours mal à la vessie, un effet de lourdeur et le besoin d’aller au toilette plus souvent que d’habitude. J’ai fait un test urinaire en labo et pas d’infection urinaire non plus… Je suis un peu égaré et ça fait déjà 5 semaines de blessures. Je ne sais pas ce que j’ai… Le docteur qui à pratiquer l’écho me parler sûrement d’une élongation du coup mais je trouve ça étrange que ça dure autant non ? Pas de bleu ou de rougeur sur mes abdos à l’apparition de cette douleur au départ mais muscles dure et contracté au toucher. Peut-être légèrement gonflé mais j’avais un doute tellement je focaliser sur cette partie là… J’ai démarré de la physiothérapie avec mon kiné pour réduire l’inflammation, les fameuses éponges antalgiques. Si vous avez un avis je suis preneur.

        Bien à vous, Mathieu.

        1. Bonjour.
          Une atteinte musculaire n’est pas la seule hypothèse dans ce contexte de douleur de la paroi antéro-latérale de l’abdomen. Il pourrait être aussi possible que vous ayez ouvert un peu votre orifice inguinal au cours de ses efforts, ce qui vous donne des douleurs qui irradient volontiers dans le pelvis et l’aine.
          Bien sûr je ne suis pas certain de cela, il faudrait examiner ces orifices.
          Cordialement.

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