Les séquelles musculaires.

 

5. Les séquelles.

Habituellement, les désinsertions musculaires ne laissent pas de séquelles. Dans certains cas cependant, en cas de lésion importante avec rétraction (stade 3), le muscle peut garder des séquelles qui peuvent être la source de douleurs voire de récidive de désinsertion.

5.1. Les hématomes enkystés.

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5.2. Les cicatrices rétractiles.

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5.3 Les rétractions avec amyotrophie.

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6. Les diagnostics différentiels.

MTSS

7. Le délai de retour à la compétition.
A partir de cas précis nous proposons d’étudier le délai de retour des patients à la compétition en fonction de la topographie de la lésion, de son stade et de sa longueur longitudinale.

  1. Muscle petit adducteur.

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Les « déchirures » du quadriceps.

Le quadriceps, comme son nom l’indique, comprend quatre muscles, le droit fémoral, le vaste latéral (externe), le vaste médial (interne) et le vaste intermédiaire (crural). C’est le muscle d’extension de cuisse. Les désinsertions myo aponévrotiques concernent avant tout le muscle droit fémoral, muscle de l’extension et du shoot.

  1. Le droit fémoral.

Le droit fémoral est le faisceau musculaire le plus fréquemment atteint en pratique sportive.

Il est constitué de deux tendons proximaux, direct et récurrent, qui s’insèrent sur l’épine iliaque antéro inférieure et d’un corps musculaire sous jacent. En distalité, il existe un tendon unique et plat relié latéralement aux tendons des vastes. Il se termine sur le rebord supérieur de la rotule.

On distingue les désinsertions périphériques, les désinsertions centrales et les désinsertions tendineuses ou myo-tedineuses.

A. Les désinsertions centrales du muscle droit fémoral.

Il s’agit le plus souvent de douleurs aiguës après hyper-extension type « shoot dans le vide ». La lésion concerne l’aponévrose centrale ou lame sagittale le plus souvent au tiers moyen de cuisse.

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Ces lésions centrales, lorsque la rupture de la lame sagittale s’associe à une rétraction, peuvent laisser des séquelles, sources de récidives fréquentes.

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Figure ci-dessus : footballeur de compétition de 20 ans. Echographie : désinsertion de la lame sagittale avec important hématome intra musculaire. L’IRM après une minime récidive 9 mois plus tard montre la rupture chronique avec aspect rétracté de la lame sagittale (flèche).

B. Les désinsertions périphériques.

C. Les désinsertions tendineuses ou myo-tendineuses.

Les désinsertions distales.

Le droit fémoral en distalité forme la partie antérieure du tendon quadricipital. Les autres chefs (latéral, médial, intermédiaire) forment les parties latérales, médiales et profondes du tendon.

La désinsertion myo-tendineuse isolée du droit fémoral se rencontre en cas d’hyperextesion. Elle peut s’accompagner de plus ou moins de rétraction du corps musculaire traduisant la gravité de la lésion.

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2. Les muscles vastes médial et latéral.

3. Le muscle vaste intermédiaire.

Le muscle vaste intermédiaire est le site de prédilection des lésions contusives de cuisse. Un traumatisme extrinsèque va  écraser le muscle vaste intermédiaire entre le fémur et l’agent vulnérant créant un hématome qui va se collecter et qui peut persister plusieurs semaines voire des mois en engendrer une impotence fonctionnelle notable. Il n’existe habituellement pas de désinsertion musculaire associée. Le risque est de voir se développer secondairement des ossifications augmentant encore le délai de reprise.

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Les déchirures musculaires.

Les déchirures musculaires ou désinsertions myo-aponévrotiques sont fréquentes en pratique sportive. Ces lésions, lorsqu’elles sont de petite dimension, ne laissent le plus souvent aucune séquelle. Les lésions musculaires plus graves peuvent laisser des séquelles  : récidives fréquentes, impotence fonctionnelle, atrophie, point douloureux, perte de force… L’imagerie permet d’analyser ces lésions et de prévoir un traitement adapté. Elle permet aussi de prévoir la durée d’indisponibilité.

  1. Quel examen d’imagerie?
  2. Généralités.
  3. Les « déchirures » des ischio-jambiers.
  4. Les « déchirures » du quadriceps ».
  5. Les « déchirures » du mollet.
  6. Les « déchirures » des adducteurs.
  7. Les « déchirures » des muscles de la hanche.
  8. Les séquelles.

La radiologie interventionnelle en pathologie de l’appareil locomoteur.

La radiologie interventionnelle consiste à réaliser des gestes (ponction-biopsie) sous guidage radioscopique ou, par extension, sous contrôle échographique ou scanographique. Ces gestes sont le plus souvent réalisés par le radiologue.

On distingue les actes diagnostiques et les actes à visée thérapeutique.

Les actes à visée diagnostique sont essentiellement des prélèvements ciblés de cellules, liquide ou tissu pathologique.

Les actes à visée thérapeutiques sont des injections in situ de produits, des ablations in situ de tissu pathologique.

Les fractures du pied et de la cheville.

1. Les fractures du tubercule postéro-médial du talus.

Il s’agit de fractures souvent méconnues prises à tort pour une entorse.
Le diagnostic est fait souvent à posteriori devant des douleurs chroniques postéro médiales de la chevilles post traumatiques.
L’imagerie montre un aspect fragmenté réalisant des ossifications postéro médiales douloureuses. Le traitement chirurgical consiste en l’ablation de cas calcifications.

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