Les douleurs du dos.

La douleur du dos (rachis) est un des principaux motifs de consultation en pathologie de l’appareil locomoteur.  La douleur peut siéger au niveau de la colonne lombaire (lombalgie), dorsale (dorsalgie) ou cervicale (cervicalgie). Cette douleur peut s’accompagner de douleurs des membres en rapport avec l’irritation d’une racine nerveuse rachidienne : sciatique, cruralgie, névralgie intercostale, névralgie cervico-brachiale…

Ces douleurs sont le plus souvent en rapport avec l’usure de constituants de la colonne vertébrale : disques, articulations postérieures, ligaments…

L’imagerie permet de préciser l’origine exacte des douleurs. Les examens appropriés pour l’étude du rachis sont :
1. L’IRM qui permet une étude anatomique précise des lésions et éventuellement de leur caractère évolutif ou non.
2. Les radiographies qui permettent essentiellement une étude de la forme du rachis. L’analyse des lésions est nettement mois précise qu’en IRM.

Les scanner peut être demandé pour une analyse osseuse ou éventuellement pour remplacer une IRM. L’échographie ne présente pas d’intérêt.

1. Les douleurs du rachis lombaire : les lombalgies.

Les lombalgies sont des pathologies fréquentes intéressant la

2. Les douleurs d’origine cervicale : les cervicalgies.

3. Les douleurs radiculaires.

Les douleurs radiculaires sont des douleurs des membres et du tronc en rapport avec une irritation des nerfs provenant de la colonne les racines nerveuses.
On distingue principalement :

  • à la colonne lombaire :
    • les sciatiques
    • les cruralgies
  • à la colonne thoracique : les névralgies intercostales
  • à la colonne cervicale ;

Exemple : Il s’agit d’un jeune de 15 ans pratiquant le rugby en compétition depuis plusieurs années. Il présente une douleur postérieure élective de la charnière cervico-thoracique. L’examen IRM a mis en évidence (T2 avec effacement de graisse) un œdème marqué de l’apophyse épineuse de T1 avec une réaction œdémateuse des parties molles périphériques. Le scanner a permis de mettre en évidence un aspect d’épiphysite de contrainte sur le noyau d’ossification distal de l’épineuse de T1.

Quand faire un examen d’imagerie du rachis?
Dans un contexte de douleurs du dos chez un patient sans maladie grave intercurrente, voire même d’une sciatique, le premier traitement est symptomatique : antalgiques et anti-inflammatoires. Dans ce cas, aucun examen d’imagerie n’est nécessaire.

En cas de persistance des douleurs après le premier traitement (3 semaines- 1 mois), en cas de douleurs atypiques, d’allure non mécanique, il nous semble légitime de proposer un examen d’imagerie. Il est de coutume de proposer un examen radiographique en premier. Celui ci est souvent décevant car ne permet pas d’analyser précisément les lésions. L’IRM de premier intention est à notre avis tout à fait légitime.

Imagerie du pied et de la cheville.

 

Les douleurs du pied et de la cheville peuvent être chnroniques sans traumatisme significatif ou consécutives à un traumatisme ancien ou récent.

Les pathologies de l’épaule.

Chapitres :

Les névralgies cervico-brachiales.

Les névralgies cervicobrachiales sont des douleurs des membres supérieurs et du tronc en rapport avec une irritation d’une racine nerveuse lors de son émergence du rachis. Les racines nerveuses naissent au niveau de la moelle dans le canal cervical, sortent du rachis par le foramen. C’est à cet endroit que peut survenir un conflit entre cette racine et le disque ou l’articulation adjacents.

En fonction de la racine nerveuse atteinte, les douleurs vont avoir une topographie particulière.

  • pouce : C6
  • index et médius C7
  • auriculaire C8

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Les atteintes musculaires radiculaires :

  • C5 :Deltoide
  • C6 :Biceps, Brachio-radial
  • C7 :Triceps
  • C8 :Interosseux (Froment)

Les fractures du pied et de la cheville.

1. Les fractures du tubercule postéro-médial du talus.

Il s’agit de fractures souvent méconnues prises à tort pour une entorse.
Le diagnostic est fait souvent à posteriori devant des douleurs chroniques postéro médiales de la chevilles post traumatiques.
L’imagerie montre un aspect fragmenté réalisant des ossifications postéro médiales douloureuses. Le traitement chirurgical consiste en l’ablation de cas calcifications.

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L’injection de PRP.

Le PRP (Platelet Rich Plasma ou Plasma Riche en Plaquette) est un composé extrait de votre propre sang. Il est constitué des plaquettes, du sérum et des différents facteurs de croissance qui les accompagne. Pour le produire, on extrait environ 10 cc de sang d’une veine du bras que l’on centrifuge. Le surnageant est constitué du PRP.

Physiologie du PRP.

Les plaquettes en cas de traumatisme et de saignement vont s’agréger. Elles vont ensuite libérer des « granules » à l’origine de la formation du caillot, du développement du tissu cicatriciel et d’une néo vascularisation. Plus encore, les plaquettes vont libérer des facteurs de croissance qui vont aider à la régénération du tissu.

Le but du PRP est d’obtenir un composant riche en plasma (>94%) capable de libérer une importante quantité de facteur de croissance. Le but est d’obtenir au moins 5 fois la concentration de plasma retrouvée habituellement dans le sang pour espérer obtenir un nombre suffisant de facteurs de croissance.

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Les résultats.

Le PRP est utilisé principalement dans les indications suivantes :

  • Tendinopathie patellaire
  • Epicondylite du coude
  • Tendinopathie calcanéenne (Achille)
  • Tendinopathie d’insertion glutéale, ischiatique…
  • Déchirure musculaire.

Épaule.

Lés lésions interstitielles de la coiffe sont des fissures dégénératives qui se développent dans la structure du tendon sans communication avec la surface du tendon. Ces lésions classiquement ne cicatrisent pas. L’injection de PRP a permis dans certains cas une régénération tendineuse.

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Les omarthroses.

L’omarthrose ou arthrose scapulo-humérale est une maladie se traduisant par l’usure du cartilage articulaire de la tête humérale et de la glène de l’omoplate (scapula).

Il existe deux grands types d’omarthrose :

  • primitive (ou centrée)
  • secondaire ou excentrée en rapport avec les conséquences d’une rupture de coiffe.

1. L’omarthrose primitive ou centrée.

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2. L’omarthrose secondaire ou excentrée.